Mise à jour de la GRC le (2024-08-07)
Le 2 août 2024, un deuxième laboratoire clandestin a été découvert à Dixville. Le démantèlement a été effectué avec l'assistance de la Sûreté du Québec. Le démantèlement et la décontamination du laboratoire clandestin découvert le 31 juillet 2024 à Drummondville est toujours en cours, en collaboration avec le groupe d'intervention en matières dangereuses du Service de sécurité incendie de Montréal. Le décompte des comprimés contrefaits saisis pourrait maintenant s'élever à plus d'un million.
Les policiers de la GRC ont démantelé un laboratoire clandestin situé à Drummondville.
Cette résidence était utilisée vraisemblablement pour la contrefaçon de comprimés pharmaceutiques, a indiqué la GRC par communiqué.
Plusieurs centaines de milliers de comprimés contrefaits présumés contenir de la protonitazèpyne ont été saisis.
Les perquisitions ont également mené à la saisie d'importantes quantités de produits chimiques utilisés pour la fabrication de comprimés illicites, une presse à comprimer ainsi que du matériel sophistiqué permettant une production à grande échelle.
Trois autres résidences situées à Sherbrooke et Dixville ont également fait l'objet de perquisitions dans le cadre de l'opération.
La GRC a indiqué que l'enquête de l'Unité mixte sur le crime organisé de la Police fédérale de la région de l'Est, entamée en mai 2024, a mené à l'arrestation de quatre individus. Ils ont été rencontrés par les enquêteurs et ont été relâchés en attendant la suite des procédures.
Il pourraient faire face à des chefs d'accusation en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, notamment de production et de possession de substances contrôlées en vue d'en faire le trafic.
PHOTOS COLLABORATION ÉRIC BEAUPRÉ WWW.VINGT55.CA
Les dangers de la protonitazèpyne
Des comprimés illicites interceptés en cours d'enquête imitaient l'apparence d'un comprimé légitime d'oxycodone ont été interceptés.
Ceux-ci étaient de couleur bleue et portaient l'écriture M/30.
L'analyse en laboratoire a toutefois démontré que, contrairement au médicament original, les comprimés contrefaits contenaient plutôt de la protonitazèpyne, un opioïde de synthèse environ 25 fois plus puissant que le fentanyl.
Il s'agit d'un dépresseur du système nerveux central appartenant à la famille des benzodiazépines.
Des analyses en laboratoire seront nécessaires pour déterminer si on retrouve de la protonitazèpyne dans les comprimés qui ont été saisis.
Source: GRC
D'autres informations sur VINGT55.CA qui était sur les lieux lors de la frappe policière
https://vingt55.ca/perquisition-et-arrestations-la-grc-demantele-un-laboratoire-clandestin-de-drogue-de-synthese-a-drummondville/