Les paramédics, de la Fédération des employés du préhospitalier du Québec (FPHQ), lancent une campagne de sensibilisation et dénoncent directement les actions du Ministre Gaétan Barrette.
La FPHQ a publié des témoignages des paramédics sur les médias sociaux afin de dénoncer les conséquences de la surcharge de travail et des horaires de faction. Ces dénonciations sont accompagnées d'un hashtag #ÀCauseDeBarrette.
Définition d'une horaire de faction ;
Contrairement aux ambulanciers réguliers qui attendent les appels à la caserne ou dans l'ambulance, les ambulanciers qui suivent des horaires de faction peuvent se trouver à la maison lorsqu'ils reçoivent leurs appels. Tout ce qu'ils ont à faire, c'est de demeurer disponibles pendant sept jours, 24 heures sur 24, sur une période de 14 jours. C'est ce qu'on appelle l'horaire 7/14.
« Vous @drgbarrette seriez-vous capable de retenir votre souffle pendant 8 minutes? Un enfant qui s'étouffe doit le faire en ce moment. » #polqc #santé #ÀCauseDeBarrette
« Vous @drgbarrette seriez-vous capable de retenir votre souffle pendant 8 minutes? Un enfant qui s'étouffe doit le faire en ce moment. » #polqc #santé #ÀCauseDeBarrette pic.twitter.com/Fz8z8q5ewV
— FPHQ (@fphqsyndicat) 21 février 2018
#ÀCauseDeBarrette, nos paramédics doivent travailler 24h sur 24. S'ils sont chanceux, ils peuvent dormir... quelques heures. @drgbarrette
#ÀCauseDeBarrette, il y a un manque d'effectifs à Lévis et notre temps de réponse est trop long. Un cri du coeur de Pier-Luc Croteau, de Lévis.
#ÀCauseDeBarrette, il y a un manque d'effectifs à Lévis et notre temps de réponse est trop long. Un cri du coeur de Pier-Luc Croteau, de Lévis. pic.twitter.com/PRuhgWhnPU
— FPHQ (@fphqsyndicat) 21 février 2018
#ÀCauseDeBarrette, les paramédics du Québec sont à bout de souffle. #polqc #santé @drgbarrette
#ÀCauseDeBarrette, les paramédics du Québec sont à bout de souffle. #polqc #santé @drgbarrette pic.twitter.com/I6Cs1DLmAB
— FPHQ (@fphqsyndicat) 21 février 2018
#ÀCauseDeBarrette les paramédics du Québec sont débordés et tout le monde en paye le prix.