Des arrestations qui étaient attendues depuis longtemps.
Le Service de police de la Ville de Laval (SPL) a annoncé des avancements majeurs dans le dossier d’enquête impliquant les fuites de données chez Desjardins
Le SPL a rencontré les médias cet après-midi et a annoncé des arrestations dans ce dossier de vol de données qui date de 2019.
Les arrestations ont eu lieu aujourd'hui et un quatrième individu est actuellement recherché sous mandat d'arrestation.
Ayoub Kourdal, âgé 36 ans, Imad Jbara, âgé de 33 ans ont été arrêtés. Le troisième sujet, un homme de St-Augustin-de-Desmaures, celui-ci a été libéré sous promesse de comparaitre.
La police de Laval a indiqué qu’un des suspects avait en sa possession une liste de 1,6 million de clients.
Les suspects feront face à diverses accusations; fraude de plus de 5000 $, de trafic et de possession de renseignements identificateurs, ainsi que d'usurpation d'identité.
Les fraudeurs auraient commis des fraudes pour une somme de 8,9 millions dollars grâce aux données des clients de Desjardins.
Projet d’enquête Glaive
Cette enquête exhaustive, menée par les policiers de Laval depuis décembre 2018, avait pour objectif d’enquêter sur l’appropriation frauduleuse par un groupe d’individus, via le site Web d’Accès D de Desjardins, de sommes détenues dans les comptes de plusieurs membres de l’institution financière.
Ces individus utilisaient les données subtilisées chez Desjardins afin d’obtenir, par le biais du service Web d’Accès D, un mot de passe temporaire à l’aide des renseignements personnels des utilisateurs qu’ils avaient en leur possession, pour ensuite procéder à des transactions faites directement à partir des comptes bancaires.
Ces fraudes, touchant majoritairement les comptes Affaires de Desjardins, ont été commises principalement au cours de la période allant de septembre 2018 à janvier 2019. Le montant de la fraude envers Desjardins et ses membres s’élève à plus de 8 900 000 $.
En 2019, sept perquisitions ont été menées en trois phases, en février, avril et juin 2019. Les perquisitions ont permis la saisie d’une quantité importante de données, tant sous la forme de documents tangibles, que de fichiers informatiques.