La police de Gatineau tente toujours de résoudre le meurtre de Valérie Leblanc survenu il y a 10 ans dans le secteur de Hull.

La jeune Valérie Leblanc, 18 ans, avait été retrouvée sans vie dans le boisé situé derrière le campus Gabrielle-Roy du Cégep de l'Outaouais (secteur de Hull) le 23 août 2011. Son corps portait de multiples marques de violence et de brûlures. Il a été déterminé hors de tout doute que son décès a été causé par un traumatisme crânien produit à l'aide d'un objet contondant.

«Depuis, les policières et les policiers du Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) n'ont jamais relâché leurs efforts en vue de trouver la ou les personnes responsables de ce crime odieux qui a ébranlé la communauté gatinoise», a indiqué le SPVG.

Après dix ans d'enquête active, le SPVG a fait le point sur la situation et lance une nouvelle cueillette d'informations auprès de la population.

Lundi, le service de police a déployé un poste de commandement dans «l'espoir qu'une nouvelle information permettra de continuer de faire progresser l'enquête et de résoudre ce crime».

Une simple information , aussi anodine qu'elle puisse paraître, pourrait servir à l'enquête et permettre d'explorer de nouvelles pistes. Les citoyennes et les citoyens sont donc invités à faire appel à leur mémoire.

«Chaque information compte, il ne faut pas en douter! Surtout, il ne faut pas tenir pour acquis qu'elle aurait déjà été communiquée à la police», a ajouté le SPVG.

Vous pouvez transmettre des informations de façon confidentielle en composant le 819 243-4636, option 1, ou encore en remplissant un formulaire accessible au police.gatineau.ca.

Une récompense pouvant atteindre 10 000 $ est de nouveau offerte par Jeunesse au soleil à toute personne qui fournirait une information menant à l'arrestation et la condamnation de la ou des personnes responsables de cet assassinat.

Portrait-robot d'un témoin important à identifier
Un portrait-robot diffusé peu après l'homicide de Valérie Leblanc est toujours d'actualité. Il s'agit d'un portrait montrant l'apparence possible d'un témoin important du crime il y a dix ans.

Le SPVG poursuit ses démarches afin de retracer cet homme, qui n'a toujours pas été identifié.