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Cancer du poumon : une nouvelle chirurgie moins invasive au stade précoce

Communiqué de l'Équipe des relations publiques et du protocole de l'Université Laval

Cancer du poumon : une nouvelle chirurgie moins invasive au stade précoce

Une approche chirurgicale novatrice permet de préserver une plus grande partie du poumon, soit jusqu’à quatre fois plus de volume de tissu pulmonaire qu’avec l’intervention traditionnelle de résection d’un lobe.

Son efficacité a été démontrée par une équipe de recherche nord-américaine dont fait partie Massimo Conti, professeur de clinique à la Faculté de médecine de l’Université Laval, chirurgien thoracique à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ), et chercheur au Centre de recherche de l’IUCPQ-Université Laval.

« L’efficacité et la sécurité des deux types de chirurgies sont comparables, résume Massimo Conti. La résection partielle présente l’avantage d’être moins invasive et elle préserve davantage le poumon. De plus, advenant une récidive du cancer, elle laisse plus de marge de manœuvre pour réopérer le patient. »

Cette nouvelle approche chirurgicale est destinée aux personnes diagnostiquées d’un cancer du poumon à un stade précoce, sans métastase. La norme actuelle consiste à effectuer une résection du lobe atteint.

« Les progrès en imagerie médicale et la mise en place de programmes de dépistage permettent maintenant de détecter plus précocement les tumeurs pulmonaires. Ces avancées appellent une remise en question de la nécessité d’enlever un lobe complet, mais il fallait prouver qu’une résection lobaire partielle était efficace et sécuritaire pour les patients», explique Massimo Conti.

Pour le démontrer, l’équipe nord-américaine a recruté 697 personnes qui avaient une tumeur de moins de 2 cm de diamètre à un poumon, sans métastase aux ganglions. Parmi les malades, 357 ont subi une résection totale d’un lobe pulmonaire, et les autres une résection partielle. Dans le second cas, la chirurgie enlève deux à quatre fois moins de volume de tissu pulmonaire.

Cinq ans plus tard, le taux de survie sans récidive de cancer était de 64 % dans les deux groupes. Le taux de survie globale (80 %) et le taux de récurrence du cancer (30%) étaient aussi égaux.

« Malgré les avancées des traitements en oncologie, la chirurgie est encore l’intervention qui donne les meilleurs pronostics de survie pour les personnes atteintes d’un cancer du poumon », rappelle-t-il.

Actuellement, la résection d’un lobe pulmonaire complet est la norme. À l’IUCPQ, ce type de chirurgie représente 82 % des résections pulmonaires pratiquées chaque année. La nouvelle approche pourrait contribuer à faire évoluer les choses, croit Massimo Conti.

« La mise en place de programmes de dépistage destinés aux fumeurs et aux anciens fumeurs va faire en sorte que le nombre de cas de cancer du poumon découverts à un stade précoce, et donc opérables, va augmenter. Comme la nouvelle approche chirurgicale donne d’aussi bons résultats tout en étant moins agressive pour les patients, elle pourrait devenir la norme d’ici quelques années. »

Cette étude a été publiée dans la revue scientifique The New England Journal of Medicine. Les signataires sont Nasser Altorki, Xiaofei Wang, David Kozono, Colleen Watt, Rodney Landrenau, Dennis Wigle, Jeffrey Port, David R. Jones, Massimo Conti, Ahmad S. Ashrafi, Moishe Liberman, Kazuhiro Yasufuku, Stephen Yang, John D. Mitchell, Harvey Pass, Robert Keenan, Thomas Bauer, Daniel Miller, Leslie J. Kohman, Thomas E. Stinchcombe, et Everett Vokes.

Source :
Équipe des relations publiques et du protocole
Université Laval

 

Jacques Auger et Leucan

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