Un projet pilote d’écoroute d’hiver du chemin de la Grande-Ligne.
Le Ministère des Transports, la Ville de Québec, la mucinipalité de Stoneham-et-Tewkesbury, la Ville de Lac-Delage et la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ), annoncent aujourd’hui un projet pilote sur le chemin de la Grande-Ligne.
Ainsi, alors que l’hiver arrive à nos portes, ce projet consiste à adapter l’entretien hivernal en privilégiant les interventions de grattage de façon à réduire les impacts de l’utilisation des sels de voirie sur l’écosystème des zones plus vulnérables.
Donc les automobilistes devront réduire, prévoir et s’adapter à une conduite hivernale en conséquence, car l’utilisation des sels de voirie sera réduite par endroit.
Dans le cas du chemin de la Grande-Ligne, un des facteurs déterminants pour en faire une écoroute est sa proximité avec le lac Saint-Charles.
Le chemin de la Grande-Ligne est un tronçon de 3,8 kilomètres. Il débute à la rue Jacques-Bédard, à Québec, et se prolonge jusqu’à la route de Tewkesbury (route 371), à Stoneham-et-Tewkesbury.
Le mode d’entretien privilégié d’une écoroute est avant tout une intensification des interventions de grattage et l’utilisation d’abrasifs uniquement aux endroits critiques du réseau afin de réduire les impacts de l’utilisation des sels de voirie sur l’écosystème des zones plus vulnérables.
- La sécurité des usagers de la route demeure la priorité de tout projet d’implantation et de mise en oeuvre d’une écoroute d’hiver.
- Dans certaines circonstances, l’utilisation de sels de voirie demeure la méthode d’entretien préconisée, notamment lorsque la chaussée est glacée, de même qu’aux endroits critiques comme dans les pentes, les courbes et aux arrêts.
« Nous sommes très heureux de collaborer avec les municipalités afin de gérer de façon plus écologique les fondants routiers », a indiqué Sylvain Lévesque, député de Chauveau.
« La réduction de l’utilisation des sels de voiries sur le chemin de la Grande-Ligne permettra une meilleure protection des milieux naturels aux abords de ce tronçon. Ce projet-pilote est donc une excellente nouvelle et encourage un entretien plus écologique de nos routes en hiver », a indiqué Benoît Charrette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
« Le lac Saint-Charles est victime de l’activité humaine; la réduction des sels de voirie est l’une des actions qui contribueront à préserver notre plus importante source d’eau potable. Du travail reste à faire pour les installations septiques et l’implantation d’infrastructures vertes, mais ensemble nous avançons, et sommes sur la bonne voie. », a indiqué le maire de Québec, Régis Labeaume.