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Six «chasseurs» de pédophiles arrêtés

Source communiqué de presse émis par la police de Gatineau le 30 mars 2023

Aujourd'hui, le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) a procédé à l'arrestation de cinq individus qui auraient pris part à une « chasse » aux présumés pédophiles sur le territoire de Gatineau au courant des derniers mois. Les cinq individus font face à plusieurs accusations.

Mise à jour : La police de Gatineau a procédé à une sixième arrestation.

Depuis l'apparition du phénomène, le SPVG a reçu une dizaine de plaintes de la part de citoyens inquiets de la situation ou ayant été victimes d'une infraction en lien avec les actions du groupe.

Après plusieurs semaines d'enquête, les policiers ont été en mesure de procéder à l'arrestation des cinq individus au cours de la matinée.

Cinq mandats de perquisition ont également été exécutés dans le cadre de cette opération afin de recueillir l'ensemble des éléments d'enquête. Ceux-ci ont mené à la saisie de matériel informatique, d'armes à feu mal entreposées ainsi qu'une petite quantité de cannabis.

Des policiers du Service de la sécurité publique de la MRC des Collines-de-l'Outaouais ainsi que de la Sûreté du Québec ont assisté le SPVG dans le cadre de cette opération.

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), avec qui le SPVG a collaboré étroitement tout au long des démarches d'enquête, a autorisé trente-huit chefs d'accusation contre les cinq individus visés par cette opération policière.

Les accusés

Joey Chartrand, 25 ans, de Gatineau devra faire face à des accusations de :
– Distribution de pornographie juvénile (1 fois);
– Harcèlement criminel (8 fois);
– Intimidation (4 fois);
– Séquestration (2 fois).

Jessy Chartrand, 27 ans, de Gatineau devra pour sa part faire face à des accusations de :
– Distribution de pornographie juvénile (1 fois);
– Harcèlement criminel (2 fois);
– Intimidation (1 fois).

Normand Philip Payant, 26 ans, de Gatineau devra faire face à des accusations de :
– Distribution de pornographie juvénile (1 fois);
– Harcèlement criminel (5 fois);
– Intimidation (1 fois);
– Séquestration (1 fois).

André Chevalier-Robitaille, 40 ans, de Luskville devra faire face à des accusations de :
– Harcèlement criminel (2 fois);
– Intimidation (3 fois);
– Séquestration (2 fois).

Liam Georges Dupont, 24 ans, de Gatineau devra quant à lui faire face à des accusations de :
– Distribution de pornographie juvénile (1 fois).
– Harcèlement criminel (1 fois);
– Intimidation (1 fois);
– Séquestration (1 fois).

6e arrestation
En fin de matinée, une sixième personne a été arrêtée par les policiers en vertu d'un mandat d'arrestation, soit Mélissa Breton, 25 ans de Gatineau.

Deux chefs d'accusation ont été autorisés par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) contre la jeune femme, soit :
– Distribution de pornographie juvénile;
– Harcèlement criminel.
Mélissa Breton demeurera détenue jusqu'à sa comparution devant la Cour du Québec au courant de l'après-midi.

 

Les six individus demeureront détenus jusqu'à leur comparution devant la Cour du Québec au courant de la journée.

Rappelons qu'en matière de droit criminel, les policiers n'ont aucun pouvoir discrétionnaire et se doivent de déposer des accusations contre les auteurs présumés d'infractions criminelles s'ils disposent des éléments nécessaires pour le faire.

Retour sur les faits

Au mois de janvier 2023, le SPVG a été mis au fait que le phénomène des chasseurs de pédophiles prenait place sur son territoire.

– Le SPVG a alors indiqué à la population qu'il n'encourageait pas ce type d'initiative considérant les risques encourus pour les personnes qui y participent.

– Plusieurs entrevues ont été accordées aux divers médias de la région, mais également en province, afin d'informer la population sur la position du SPVG à l'égard de cette initiative ainsi que les risques encourus.

– Le 27 janvier, le SPVG a émis un communiqué de presse afin de rétablir les faits concernant de fausses informations circulant dans les médias à la suite d'une intervention sur la rue Main (secteur de Gatineau). Cette intervention avait été reliée à tort au phénomène des chasseurs de pédophiles.

– Le 31 janvier, l'instigateur du mouvement a été rencontré par un enquêteur du SPVG afin de lui expliquer les risques auxquels il s'exposait s'il poursuivait son initiative.

Le SPVG rappelle qu'en aucun cas, une personne ne peut se faire justice elle-même, même si elle est victime d'un crime, quel qu'il soit. Lorsqu'un crime est commis, les citoyens doivent communiquer avec les policiers dans les plus brefs délais pour que des actions policières soient entreprises envers les contrevenants.

Source: Communiqués de presse Police de Gatineau

Voici une mise en garde de la police fait le 27 janvier 2023

Mises en garde – Phénomène social des « chasseurs de cyberprédateurs »

Les citoyens ne devraient jamais tenter de se faire justice eux-mêmes.

D'ordre général, une initiative citoyenne telle que celle entreprise par les « chasseurs de cyberprédateurs » de Gatineau ne peut pas mener à une arrestation policière et au dépôt d'accusations auprès du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). Cela s'explique par le fait que les méthodes utilisées pourraient ne pas respecter les règles de lois établies.

De plus, les citoyens qui s'adonneraient à ce type de « chasse » pourraient :
– Se mettre à risque et ainsi être victime d'une infraction criminelle de la part des sujets visés par leur « chasse »;
– Faire l'objet d'accusations criminelles même s'ils n'avaient pas l'intention de commettre une infraction;
– Nuire à des enquêtes policières en cours.

Au Canada, la loi est claire :
– Un individu soupçonné d'avoir commis un crime ne peut être identifié que si des accusations ont formellement été autorisées à son endroit par le DPCP;
– Toute personne accusée d'avoir commis un crime est présumée innocente jusqu'à preuve du contraire.

Ces principes de loi, qui encadrent notre système de justice, sont essentiels et se doivent d'être respectés.

Rappelons qu'au Canada, les corps de police sont très bien outillés légalement pour faire face aux multiples facettes de la cyberpédophilie.
– Selon les critères établis par le International Centre for Missing and Exploited Children, le Canada fait d'ailleurs partie du peloton de tête dans le monde en matière de lutte contre la cyberpédophilie.

Le SPVG dispose de ressources strictement dédiées à la lutte à la pornographie juvénile et prend part à des opérations concertées avec les autres corps de police du Québec.

Les citoyens qui souhaitent contribuer à la lutte aux cyberprédateurs sont invités à rapporter les sites, les images et les propos jugés illicites ou tendancieux aux personnes habilitées à intervenir en bonne et due forme et en toute légalité, comme :
– Les divers corps policiers, dont les services de police municipaux, la Sûreté du Québec ou la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
– La Centrale canadienne de signalement des cas d'exploitation sexuelle d'enfants sur Internet au www.cyberaide.ca.

Arrestation citoyenne

Selon le Code criminel, un citoyen a le droit de se défendre pour se protéger, protéger sa famille ou encore protéger ses biens, et même d'arrêter quelqu'un ayant commis une infraction criminelle sur autrui, sur un bien ou sur une propriété.

Toutefois, il importe de garder en tête que même si une arrestation citoyenne est permise par la loi dans certains contextes, il n'en demeure pas moins que nul ne peut se faire justice soi-même et que les policiers conservent la responsabilité première de faire respecter l'ordre public.

Source: Police de Gatineau via deux communqués publiés le 27 janvier et le 30 mars

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